Après avoir trouvé une place dans le quartier de Txofre, l'exploration de San Sebastián commence sous un beau ciel bleu. Direction la plage de Zurriola, où les vagues attirent surfeurs et promeneurs. De là, le pont de Zurriola mène au magnifique théâtre Victoria Eugenia, un joyau architectural datant de 1912, puis à la statue imposante de l'amiral Antonio Oquendo, figure marquante de l'histoire navale espagnole.
La balade continue avec une halte devant l'élégant hôtel Maria Cristina, emblème du luxe depuis 1912, avant de rejoindre la cathédrale du Bon Pasteur, un chef-d'œuvre néo-gothique érigé en 1897. En chemin, sur la rue Elkano, nous découvrons le « XVIIe concours de Marmitako, une fête culinaire typique de la Grande Semaine ». L'ambiance est assurée par le trikitixa, un accordéon basque traditionnel.
La Place de la Constitution marque l'entrée dans les ruelles animées de la Parte Vieja.
C’est l’ancienne place de l’hôtel de ville, célèbre pour ses façades colorées avec des balcons numérotés. Ces numéros rappellent l’époque où la place servait d’arène pour les corridas, les balcons étant loués comme loges pour les spectateurs.
Ici, trouver un bar à pintxos relève du défi tant les bars et restaurants sont bondées. À 13h30, le choix se porte sur le Baztan, un bar où les pintxos, alignés sur un grand comptoir, attendent les gourmands. Il suffit de noter les numéros sur une feuille, et les pintxos sont servis à table, avec des tarifs variant entre 2,40 € et 4,60 €. Le service est efficace, sans être particulièrement chaleureux. Curieux, nous goûtons le cidre basque "sagarna", mais il déçoit nos attentes : mieux vaut se tourner vers la bière locale, qui s'avère être une valeur sûre. Pour trois adultes, dix pintxos et une gilda (une brochette d’olives, guindillas et anchois) sont partagés, le tout pour une moyenne de 3,33 € par tapas.
Après le repas, une promenade digestive s'impose : cap sur le mont Urgull. Situé à l'extrémité de la baie de La Concha, ce mont a longtemps servi de fortification pour la ville. Au sommet, le château de la Mota, surmonté par la statue imposante du Sacré-Cœur, offre une vue panoramique exceptionnelle sur la baie de la Concha, avec le mont Igeldo en arrière-plan. La montée, bien que raide, reste accessible à tous et vaut largement l'effort pour la beauté du paysage.
Une fois redescendu, direction le port de pêche de San Sebastián, puis l’hôtel de ville, avant d’atteindre l’entrée de la plage de La Concha, reconnaissable à ses élégantes balustrades blanches et ses lampadaires caractéristiques. Malgré la foule, plonger dans l’océan rafraîchit et revigore. Une douche glacée plus tard pour se débarrasser du sel et du sable, l’après-midi se termine par une douceur.
Un détour par la rue Narrika mène à Loco Polo, une petite découverte pour une glace artisanale en bâtonnet. Le choix de parfums et de toppings est grand: j’ai pris le matcha avec chocolat blanc et cacahuètes caramélisées, et Monsieur Bailey’s avec chocolat au lait et spéculoos. Toutefois, attention aux allergies, car les glaces sont toutes trempées dans le même bain de chocolat.
Avant de retrouver la voiture, une dernière visite s’impose à l'église San Inazio Parrokia. Un bel exemple d’architecture néo-gothique, construite entre 1929 et 1961. Elle est dédiée à Saint Ignace de Loyola, le fondateur des Jésuites, et se distingue par ses deux clochers imposants et ses vitraux colorés qui illuminent l’intérieur.
Cette journée bien remplie se clôture avec un nombre de pas record !
La prochaine escapade est déjà planifiée : cap sur le quartier d’Antiguo, d’Ondarreta à Igeldo.